Au Pair aux USA – Bilan de la première année

0
3892
au pair aux usa californie san francisco

Le jour du départ

Le petit pincement au cœur, ces 10000 pensées à la seconde qui passent dans ma tête… Je me revois encore devant les escalators à Charles de Gaule, serrer mes parents et essayant de retenir mes larmes.

L’excitation, les pensées qui se bousculent… ça y est, l’escalator descend je leur fais signe de la main jusqu’à ce que je les perde de vue. Ça y est j’arrive en bas de l’escalator, les frissons parcourent mon corps. J’avance d’un pas déterminée vers ma porte d’embarquement et voit ces deux filles assissent entrain d’attendre avec leurs petites valises sur laquelle je distingue l’étiquette Rose flashy « USA, Here I come ! » de cultural care. Au fur et à mesure, toujours plus d’au pair nous rejoignent et nous voilà un petit groupe, complètement excitée qui partage ces rêves et appréhension…

Le voyage en avion

On se fait des films tout au long du vol, essayant d’imaginer ce qui nous attend… Sur l’écran en face de nous le petit avion sur l’écran s’éloigne toujours et plus encore de la France. Des moments de rire et d’euphories entre au pair, des moments de silence où je m’interroge. Qu’est-ce qui m’attends, comment est-ce que ça va me changer, quelle personne je serais devenue dans un an ? Je m’imagine, comme une meilleure version de moi-même, du moins je l’espère. » 1 an putain, ça parait tellement long… » En boucle dans ma tête je me dis

« J’ai vraiment fait ça ? Pince moi svp, être certaine que je ne rêve pas? J’ai vraiment quitté mon pays seule pour vivre ailleurs pendant 1 an ?!!! »

L’arrivée à NYC

 C’est l’émerveillement, voir les taxis jaunes, les grosses voitures. ON y est !! Je me souviens du trajet jusqu’à la training school, agaçant car je ne suis pas vraiment habitué à cette clim, et je ne peux pas m’endormir tellement le froid est intense…
Arrivée enfin… Sortir de ce bus et sentir cette humidité tellement lourde sur mes épaules, une chaleur écrasante. Devoir écouter les explications des gérantes en anglais, je comprends à peine ce qu’elles racontent et on est sous la pluie, on attend avant d’aller dans nos dortoirs… Je m’installe, puis quand vient le moment de dormir. Poser dans mon petit lit, je m’endors de fatigue bien que je rêve déjà éveillée.

La training school

Les cours sont assez cool dans l’ensemble, beaucoup de petits conseils sur la vie au pair. L’ambiance est sympa, les filles aussi. Essayer de sympathiser avec le plus de monde possible. La training school c’est pas le grand luxe mais ça fait l’affaire.

La petite escapade à New York

Oh god. Des étoile pleins les yeux, prendre tous les trucs les plus inutiles possible en photos  « Oh regarde! Une pub sur un taxi ! Sors l’appareil photo ! » « Oh un stand de hot dog! ». La ballade en bus où je ne comprends quasi rien de ce que dit la guide mais les musiques entre deux discours me donnent des frissons à chaque fois. Le temps libre dans time square, quel kiffe.


C’est comme d’arrivée sur une autre planète. Je me souviens avoir sympathisé avec un marchand de hot dog. Je me souviens aussi d’avoir déjà un mauvais pressentiment par rapport à ma famille d’accueil. J’avais dit au fille, que quelque chose avait changé et que je ne pensais pas rester avec cette famille-là, je le sentais… C’était après un coup de fil que j’avais reçu de la host… Mon intuition ne m’avait donc pas trompé.

La rencontre avec ma famille. 

Je nous revois arriver sur ce parking, tout le monde crie, est complètement excité  ! L‘attente est insoutenable, l’excitation est trop grande. Ça y est l’aventure commence… On n’avait pas idée dans quoi on s’embarquer. Descendre du bus et enfin les voir tous là en rang à m’attendre. Ils me ramènent chez eux. Je regarde le paysage, complètement éblouie par tout. Rien ne semble familier si ce n’est l’enseigne du macdo,  je plonge dans un monde de découverte. Tout parait si vaste, large, apaisant… Discuter avec les host, essayer de se faire comprendre et comprendre est vraiment un challenge. Je sentais déjà que ça aller pas le faire avec les gosses.

1er mois

Les premiers jours sont juste magiques et horribles à la fois. Des maux de têtes, l’impression que ma tête va exploser car l’anglais 24/24 c’est vraiment épuisant au début, mais en même temps cet émerveillement pour tout et n’importe quoi c’est vraiment comme d’être une enfant.
Devoir tout réapprendre, être complètement perdu devant des choses simples  « Merde, comment on met l’essence?! » « Boîte automatique ?! va falloir que je vire ce réflexe de merde de me servir du pied gauche !! Parce que sinon la voiture pile ! ». »

Tomber amoureuse des écureuils, car oui ici les écureuils ont remplacé les pigeons et c’est tellement plus mignon.
Mon premier match de baseball, j‘étais tellement en extase devant cette ambiance ! Dans ma tête c’était pincez moi les gars je rêve !!
Derrière le côté bling bling et paillette dans les yeux qu’apporte cette aventure il y a le boulot, et suivant la famille d’accueil le boulot est dur. Cela représente une énorme partie du temps passé aux USA, ne me demande pas le pourcentage je n’en ai aucune idée. J’ai toujours été naze en math, même mes profs particuliers s’arrachaient les cheveux…

Les kids ne m’aimaient pas je le sentais. Surtout le petit qui dès la première semaine m’avait ouvertement dit qu’il ne jouerait pas avec moi durant le premier mois car je devais mériter cela. « Bonjour, je m’occupe d’un enfant psychorigide. »

Le grand qui ne me calculait pas, mais genre pas du tout. Il ne me parlait que pour me dire de faire des choses pour lui « Il est ou mon chocolat au lait?! » Le truc sympa avec cette famille c’était les gâteaux, la nourriture car, la mère grosse accro à la cuisine faisait tout le temps des gâteaux c’était génial.

L’adaptation sociale avait été tellement simple et rapide. Je commençais à me faire des copines, et je devenais super proche de Marie et Manon. Très vite j’étais insérée, j’avais des gens à appeler, des propositions de sorties… Cétait le bonheur à l’extérieur de la maison.

Genre le putain de vrai bonheur, l’éclate, la patate, la bombe !

Vraiment, vraiment le bonheur surtout car la deuxième semaine avec les copines nous étions déjà vip dans notre club préféré. J’adorais tellement se club, hip hop, c’était  le rêve… Et de 4étages s’il vous plait !!

Je suis devenue amie avec Mathilde, c’est une fille que j’avais rencontré par les groupes au pair facebook. Elle m’avait proposé d’aller dans un outlet et j’avais fait ma première découverte de ce monde où les fringues habituellement inabordables en France sont à prix dérisoire… Je me souviens de ne pas avoir été incapable de trouver des fringues car je ne comprenais rien au taille. Oui pour faire simple la bas, y’a le S M L XL , le 24/25/26/24/28 … le 1/2/3/4 … des fois tu peux trouver 36/38/40  mais bref et chaque magasin.

On allait au sport ensemble. Je me souviens être complètement hallucinée par l’ampleur de la salle avec des tv sur toutes les machines ! Je me doute qu’il y a des salles comme ça en France mais je n’en avait jamais vu. J‘adorais aller au sport avec elle, me plaindre ma famille d’accueil et j’adorais encore plus les coachs à l’entrée. Ils avaient toujours le don de t’accueillir avec ce petit sourire sympa et te faire un compliment au passage. Ce qui avait le pouvoir de calmer les aigreurs du matin. Car oui en tant qu’au pair, des fois, t’es tendu comme un string avant que la petite aiguille de l’horloge est dépassée 8h.

On avait cette géniale habitude de mettre le tapis en pente et pas trop vite histoire de pas s’essouffler quand on papote, ou autrement dit faire du sport inefficacement. On partait à l’aventure, testant de nouvelles machines qu’on n’avait jamais faites auparavant, et certaines était assez particulière au début. Genre celle pour les fesses, où tu te retrouves le popotin en l’air, nous a valu de bon fou rire. Plus d’une fois j’ai « oublié » de la rejoindre, car je m’endormais dans mon lit.

Très vite, je connaissais les routes. Et j’étais super fière de ça car je suis connue pour avoir un sens de l’orientation proche du niveau zéro. Je suis le genre de personne qui rentre dans un magasin, sors et repars dans le mauvais sens. Alors je fais style de regarder mon portable et je fais demi-tour. J’ai perdu ma voiture au moins 3 fois durant cette année-là alors bon ça en dit long sur mes capacités d’orientation ou reperd dans l’espace.
Mais bref, j’étais installée quoi, je me sentais chez moi.
Tout était parfait, sauf mon boulot d’au pair. J’avais eu un petit espoir en fin de mois que ça s’arrange mais c’était peine perdue.

J’ai aussi fait mon premier voyage avec Manon à Boston. On avait passé un super week end toute les deux. Je me souviens de ce sentiment de fierté bizarre quand on te demande, « tu fais quoi ce week end? » «  hum beh je sais pas je pense je vais me faire un petit week end à NYC, tu vois ou peut être non attend , vient on va Boston meuf ! »

Ce n’est « pas bien » mais dans les premiers mois de l’aventure, à chaque fois que je regardais mon mur Facebook et voyez mes collègues de classe ou amis poster qu’il allait dans en boîte vers chez nous, je pensais « Qu’est-ce qu’il est nul ce club enfait, aucune envie d’y retourner. »

Pourtant j’y suis allée avec elle 90fois et j’adorais, mais… c’est comme si t’avais mangé toute ta vie du chocolat bas de gamme ou marque discount. Tu vois, le chocolat tout simple juste le chocolat au lait rien de plus, à chaque fois que t’en avais t’était trop content parce que t’aime le chocolat et, tu le mets avec un peu de pain ou quoi et puis t’es heureux comme ça et puis un jour quelqu’un t’amène des Lindt, là tu regardes le chocolat discount et tu fais…

Je ne sais pas ce que tu fais mais mais c’est sûr que tu as plus la même vision du chocolat bas de gamme. Si t’aime pas le chocolat beh imagine que c’est que tu avais un nokia 3310 et qu’on t’a donné l’iPhone 5, ou que tu avais une tv en noir et blanc et que tu découvrais la tv couleur 3d. Vous voyez où je veux en venir?!

C’est un sentiment très fort au début de l’aventure je trouve, ce rejet pour tout ce que tu as aimé ou connu. Oui, je sais, c’est hautain, méprisant ou tout ce que tu veux mais c’est réel et je crois surtout que c’est humain…
Ce mois-là, je voulais demander le rematch mais ils m’avaient offert un bouquet de fleurs pour me remercier d’être avec eux alors j’avais décidé de rester plus.

2ème mois

Toujours autant éblouie par les choses ici. Découvrir les Tjmax, Ross et compagnie ou les grandes marques sont à petit prix. J’ai été effaré par la gentillesse américaine mais aussi étonnée par leur histoire de date. Il y a toujours des exceptions, mais apparemment, si la personne ne t’a pas demandé officiellement d’être officiel, vous n’êtes pas ensemble, donc chacun peut aller voir de son côté..

Le week end à NYC

J’ai retrouvé un pote de Marseille et mes copines de DC. C’était juste magique. Je me rappelle être anéantie par la fatigue mais être à 1h du matin dans Forever 21 à faire du shopping, la beauté de Time square la nuit. Tous ces écrans géants sur les building. Tellement irréel, la foule, les animations, les buildings immenses, les gens, la nourriture, time square, le métro… Je vous ai parlé des buildings ? Bref, Ma vie est un film. Pincez-moi, je rêve ?

Au boulot, les gosses me rendaient folle, et je m’ennuyais car excepté cuisiner, le ménage et être dans le canapé à le regarder jouer je n’avais rien à faire d’autre ! Je faisais des bracelets en plastique pendant des heures au lieu d’aller dehors voir le monde…Je râlais quand je voyais le gosse jouer à Minecraft, je me disais « Tu vas vraiment faire ça tous les jours, j’ai signé pour ça? passer mon temps devant la tv? Ça va être ça mon année… Non ce n’est pas possible, quel gâchis… » J’avais envie de changer de famille, car bosser 45h avec des enfants que tu n’aimes pas c’est lourd et en plus mes hosts essayaient de m’arnaquer sur pleins de trucs genre les vacances ou les heures. « Donc Claire, tu bosses tous les vendredis soir, mais comme ils dorment ça compte pas comme du travail?! » .

C’est pour cela qu’il faut bien choisir ta famille. Car toi, petite au pair tu es seule, et tu as très envie de rester aux USA. Ils ont ton aventure entre leurs petites mains, alors tu cèdes par peur du rematch. Au Pair c’est génial, mais ce n’est pas toujours facile, vivre avec vos boss 24/24 c’est pas toujours simple.

Après avoir tant rêver de rencontres et d’une vie pleine d’amour dans une famille d’accueil. Le retour à la réalité était plus que brutale. Tous mes efforts étaient vains. Le petit se foutait de ma gueule et prenait plaisir à ça. L’ado me parlait comme de la merde ou ne me parlait pas. Je devais passer deux heures dans la voiture toutes les semaines à attendre pour les cours du grand. Faire le taxi, cuisiner, nettoyer et me faire ignorer par les gosses, c’était mon travail. Les journées étaient longue et mes host toujours en retard.

Ce qui devait arriver arriva, c’est aussi ce mois-là que ils m’avaient demandé le rematch. Je me souviens de ce vendredi, j’étais allongée sur mon lit à envoyer des sms. Entendre taper à la porte et le fameux « faut qu’on parle » , monter les escaliers et me dire ça y est enfin c’est le moment.

Le rematch

« Donc on pense au remtatch, qu’en pense tu ? » grand sourire.. « Oui j’approuve, C’est ou qu’on signe?!! »

Repartir dans ma chambre avec ce sentiment bizarre de joie, peine et regret. Car oui cette famille c’est moi qui l’avais choisie mais je m’étais trop précipitée. Soulagement car, enfin je voyais une lumière d’espoir, un nouveau départ. Mon année aller peut-être enfin ressembler à ce que j’avais imaginé. Une deuxième chance.

Culturellement parlant, j’ai découvert HALLOWEEN, j’ai adoré voir comment les gens s’implique à fond. Les Américains s’impliquent à fond dans Halloween, mais à vrai dire , ils s’impliquent à fond dans toutes les fêtes mais je ne le savais pas encore.

Et puis TARGET , la découverte du Target qui n’est rien de plus qu’un Carrefour. Pourtant la première fois que j’y suis aller c’était comme si je partais pour un safari sac à dos en Afrique. « Bon je me gare la , c’est ou l’entrée?! Oh wow! Ya des trucs trop drôle! Oh et puis la bouffe , c’est quoi tout ça? Connais pas… AAAAh mais non , ya un escalator pour mon chariot?! no way! » Et puis texter mes copines « Je suis aller à target Manon, c’est génial, faut qu’on y repartent ensemble.. » Ouais je sais c’est ridicule, mais c’est vraiment de la bombe Target la première fois que tu y vas.
Un indien dans la ville, nous y voilà mais avec l’araignée de compagnie en moins !

3ème mois

Le rematch était lancé, la course contre la montre aussi.  Deux semaines pour trouver une autre famille. J’enchaînais les familles et ne prenais même pas le temps de les skyper si le profil ne me plaisait pas.  « Portland NEXT ! »  “Curfew.. Next “ “5enfants, next” !!! “travailler le week end?! Hell next !!! »

J’ai eu plus d’une dizaine de famille en 1 semaine, donc je m’étais fait engueuler par la responsable des rematchs. Je l’avais envoyer chier car j’estimais j’avais le droit de choisir une famille qui correspond à mes critères. Pas question de faire la même erreur deux fois.  « AH vous voulez bloquer mon dossier parce que je ne skype pas les familles, très bien laisser moi leurs parler pendant deux heures et à la fin du skype je leurs dirais DESOLE mais je vous veux pas ! Bye ! » Du coup, elle m’avait laissé tranquille.
Donc oui, En tout plus d’une dizaine, la panique qui montait chaque jour ainsi que la déception à la lecture de chaque profil.

Je me souviens le soulagement quand j’avais trouvé ma famille à SF, « oh la californie! cela me tente bien teh ! » Mais aussi l’angoisse car ils faisaient traîner mon dossier sans me donner de réponse. Tout le monde me disait de laisser tomber et passer à autre chose, même ma host me disait qu’elle n’avait pas eu une super bonne impression avec la mère. Mais moi j’étais décidée je voulais cette famille, alors j’avais pris le risque d’attendre.

Je tremblais chaque jour un peu plus car un refus m’aurais surement fait repartir en France car je n’aurais pas eu le temps de faire plus de recherche. Pourtant ils ont fini par me prendre à quelques jours de la fin de mon rematch MAIS il y avait une condition.
Extension de 6mois minimum et passer une semaine seule car ils ne pouvaient pas m’héberger…

C’était le dilemme, je me souviens appeler tout le monde pour des conseils. Je ne voulais pas étendre à l’époque. C’était une décision que seule je pouvais prendre. Je me souviens de cette pression horrible de faire le mauvais choix. Balancer le pour et contre, m’arracher un cheveux ou deux. Puis finalement allez on dit oui !

Devoir prendre une semaine de vacances dernière minutes sans argent ça promet. Je le savais mais c’était le risque à prendre, quitte ou double ! Tout le monde me prenait pour une folle d’avoir pris cette décision et en même temps respecter le fait que je reste aussi impassible et ne lâche pas l’affaire devant ces difficultés.

La dernière soirée à DC restera dans ma mémoire pour toujours c’était juste extraordinaire. Les filles ont été au top jusqu’au bout, niveau soutient. J’aurais aimé passer plus de moment avec elle. Malgré le rematch, les 3 dernières semaines avaient été super, mes host avaient été très gentils. Ils ne m’avaient quasiment pas fait travailler et beaucoup soutenu pour mes recherche. J’avais fait un max de truc et partagé des supers moments avec les filles et toutes les autres personnes que je connaissais là-bas. Ça avait été beaucoup de pression, mais j’étais bien entourée donc j’avais eu de merveilleux moment aussi.

Les aur evoirs avec mon ancienne famille d’accueil. Les hugs, tout le monde s’excuse. Ils n’étaient pas méchants, juste pas fait pour moi. Je partais prendre l’avion et voilà. Je recommençais une nouvelle aventure, une nouvelle vie mais vraiment seule cette fois… Pas de training school pour faire des contacts, pas de copines dans l’avion. Mais j’avais ce rêve et je ne comptais pas le lâcher. 

4ème mois

Arrivée de nuit à SF avec toute ma vie dans une valise de 23kilos et un sac rose flashy CC. Je suis sortie du métro à Powell et j’ai direct senti l’énergie de la ville ainsi que cette chaleur douce. Ce qui est rare à SF sois dit en passant surtout à une heure aussi tardive…

Je me disais, « t’a fait le bon choix, cette ville c’est la bonne » . J’ai passé la semaine à découvrir SF, faire du couch surfing de dernière minute car je n’avais pas assez d’argent pour payer une semaine d’hôtel. Des moments merveilleux. Allez au twin peaks en Harley Davidson, ça n’a pas de prix.

J’étais seule face à moi-même et je découvrais cette ville dont je suis tombée amoureuse de suite… La ville, l’architecture, l’ambiance, les gens, la vue…

La rencontre avec mes nouveaux host

Je me souviens le soulagement quand les petits sont venus me faire un hug, je n’oublierais jamais cette sensation. J’avais des enfants aimant ici. J’appréciais beaucoup mes nouveaux host même si j’ai vite compris que j’avais affaire à des gens très pointilleux et exigent… Et plus le temps passe plus je découvrais à quel point ils, enfin surtout elle pouvait être pointilleuse !

La température était géniale, j’avais quitté le froid de DC et je profitais du doux hiver de la bay. Je m’étais vraiment liée d’amitié avec leurs au pair. J’ai découvert Le black friday, mon premier ! J’hallucinais complètement, imagine aller faire les magasins à 22h et voir la foule, un truc de dingue avec la queue devant chaque enseigne. Les petits étaient vraiment géniaux même si un peu fatiguant je l’avoue.

Le seul vrai point négatif était que je n’avais pas de téléphone ni de voiture et j’étais dans une microchambre. Presque impossible de créer une vie sociale ou faire quoi que ce soit, car n’ayant pas de voiture je ne pouvais pas me déplacer facilement, et n’ayant pas de téléphone je ne pouvais contacter personne… et je devais toujours compter sur l’autre au pair. Ce n’était pas facile, et ça a duré 1 mois, le temps paraissait long car je suis quelqu’un qui supporte mal l’enfermement et l’isolement mais je savais que c’était temporaire alors je prenais mon mal en patience…

Ce mois-ci j’ai visité facebook et google. Le parc d’attraction Six flags, les maisons décorées pour noël dans les quartiers. Fait du roller en salle et découvert Blackhawk plaza, je me souviens que j’avais adoré. Cet endroit juste génial avec ces petites fontaines, les canards qui se baladent par tout et la musique au bord de l’eau.

Puis le départ de l’au pair, ça y est mon aventure commençait enfin ! Je m’installais enfin dans ma petite guest house, je récupérais le téléphone et la voiture !!!Le bonheur !!

5ème mois

Nouvelle année fêtée en beauté avec l’ancienne au pair et ses copines ! Il était vraiment temps cependant que je me fasse des amis. Cette fois ci crée une vie sociale c’était moins facile. J’avais finis par rencontré Nelissa et notre première soirée au bar Thallassa avait été un succès on avait rencontré une bande d’américain trop sympa.

Ils nous avaient invité à aller faire un bowling. Je sentais que ça y est, les choses aller être géniale. Je rencontrais de nouvelles personnes ! J’avais eu aussi une amende a 300dollars ! GENIAL et beaucoup des difficultés avec mes host par rapport à la voiture, un gros meeting qui ne s’était pas super bien passée.
J’avais rencontré aussi Richie avec qui j’étais aller voir les monster truck show.

6ème mois

Le boulot, ça allait petit à petit je prenais mes marques. J’essayais de ne pas faire trop d’erreur mais j’avais toujours cette impression que rien n’était assez bien pour ma host.
Ce mois là, j’ai finalement eu ma driver license après avoir galéré pour le code.
C’était le mois d’anniversaire de mon host et la st valentin aussi. 

7ème mois

Je pars à LA avec Nelisa. J’ai adoré LA, surtout Universal Studio. Tu te retrouves sur les scènes de Desesperate Housewives, tu rentres dans le Kweek e market des Simpsons. C’est juste génial.Et puis la Walk of the fame, en plus on été là pour les Oscars. Donc j’avais pu voir l’installation c’était génial !

J’ai aussi rencontré Lucile et là c’est le coup de foudre. On part à Six FLAGs ensemble ce mois-là. Je me souviens avoir vite compris que j’avais enfin rencontré une fille avec qui j’allais vraiment m’entendre. 

Le boulot, toujours des haut et des bas. Les petits allaient à la patinoire donc du coup je patinais avec eux et j’adorais ça.

J’ai fêté mon anniversaire avec mes host c’était sympa dans un petit restaurant.  La Saint Patrick, c’était fait à l’arrache, je n’avais pas de vert sur moi mais j’avais bien kiffé l’ambiance.

J’avais rencontré avec Nelisa une bande de Français qui faisait leur master à Berkeley. On avait passé une super soirée, et j’en ai fait quelque unes avec eux par la suite. Puis ils sont rentrés en France à la fin de l’été.

C’est le 7ème mois où je me sentais frustrée par l’impression de ne pas pouvoir faire toutes les choses que j’avais imaginée.  J’avais envie que les choses soit simple, que ma host arrête de me mettre cette constante pression. Cette sensation de ne jamais être assez bien pour elle, faire toujours quelques choses de travers ou ne jamais la satisfaire. Avoir plus de liberté, pas à chaque fois être bloquée, ou emmerdé parce que j’avais un couvre-feu ou pas le droit de conduire.

Avant d’être au pair j‘avais vécue seule avant cela pendant presque 3ans, j’avais l’habitude de recevoir du monde, aller où je veux et comme bon me semble sans que jamais personne ne me demande de compte. Alors quand du jour au lendemain je me retrouve avec toutes ces règles. Au début ça va, mais arrive un moment où ça devient vraiment énervant d’être traiter comme une ado.

De façon générale, en devenant au pair, arriver dans un nouveau monde, les changements sont brusque trop rapide, c’est ce moment où tu es entre deux, qui tu étais et qui tu deviens. Tout ton mental change, car toutes tes habitudes changent et tu vois la vie d’une autre façon. Alors quelquefois tu ne sais plus.

Qui a raison?! Qu’est-ce qui est plus morale? Qu’est-ce qui est mieux? Leur comportement ou le notre?


Tout ce que tu croyais, ce avec quoi tu as grandi, été éduquée ce n’est finalement qu’une seule version, une possibilité parmi des milliers. Il n’y a pas qu’une façon de vivre, de faire, de penser. Tout est remis en question.
Tu n’es pas partie deux semaines au caraïbes pour te relaxer, c’est un an et tu dois t’intégrer, comprendre et apprendre. Tout ce que tu critiques au début devient ton quotidien ta nouvelle réalité.

Parce que ce voyage, c’est comme de prendre la pilule de vérité dans Matrix, tu ne verras plus jamais les choses de la même façon. Et c’est pour ça que c’est si difficile de rentrer en France car les autres vivent toujours dans ton ancien monde. Tu comprends ce qu’ils disent, tu te rappelles avoir pensé ou agis comme ça avant mais ça te paraît bizarre maintenant c’était l’ancien toi. Ça ne te correspond plus maintenant, c’est autre chose qui t’anime.

EXEMPLE


Avant : Tu pensais que porter un mini short, mini haut, ou robe courte faisait Sal*pe. Les premières fois que tu vois toutes ces Américaines avec leur micro-short et crook-top, tu les regardes de travers te disant « mais pourquoi?! » En France, plus d’une fois tu t’es fait siffler ou dévisager, ou même insulter dans la rue pour avoir une jupe au-dessus du genou. Alors forcément, là tu trouves ça limite provocant.

Après : tu te dis, après tout, c’est plutôt joli ces tenues même si c’est carrément court et sexy. Et puis tu remarques que personne ne les insulte les filles, personne ne les regarde de travers… Alors tu vas au store et toi aussi t’achète un mini haut. Tu le portes en soirée, et vois que non personne te dévisage puisque de toute façon vous êtes 50 à en porter un.. Tu essaies d’en porter en plein jour en partant faire du shopping au mall et là encore personne te dévisage, rien aucune pression. Avec le temps tu oublieras le regard des autres. Et tu iras sans hésiter au store en short ou pyjama.

Avant : Les gens qui te croisent dans la rue et se disent  » Hey , bonjour ! Comment ça va ? » Alors que tu ne les connais pas. Leurs grands sourires à tout va, et compliment sur compliment… Là aussi, tu bloques et tu ne comprends pas. On n’est pas habitué à ça, personne te tape la causette en général en France.

Après : Oh et puis finalement c’est plutôt agréable tout ces sourires, tous ces small talk. Et bientôt toi aussi quand tu croiseras un inconnu tu lanceras un « Hi ! How are you doing?! «  et une conversation.
Avant : Le date ! Mais c’est l’invention du diable pour toi. Tu suspectes les mecs d’avoir inventé ça pour tromper en toute « légalité ».

Après : boh finalement ce n’est pas si terrible. Au moins ça me permet de pas se mettre la pression.

Le temps passe… Finalement, ta vision des choses change. Tu t’habitues et finalement tu trouves tout ça génial ! Toutes tes certitudes sont troublent, tu ne vois plus rien comme avant. Tes opinions sur le monde et les choses changent. Presque plus rien dans ta tête n’est comme avant.

Alors forcément à des moments durant cette année tu doutes et tu te perds dans tes pensées. Maintenant tu as le choix, alors tu dois te débarrasser de ce qu’on t’a inculqué qui ne te corresponds pas vraiment et te faire un mental et une vie qui te correspond vraiment.

Pour ma part l’un des « gros » changement qui s’est « opéré » c’est arrêter de courir après la « sédentarisation ». Par là je veux dire, comme tu le monde je m’impatientais d’avoir une carrière, une place à moi, ma propre voiture, un mec qui m’aime et m’installer. Donc au début, je me mettais la pression et me dire que il fallait que je rentre en France et fasse les choses sérieusement car j’allais me retrouver à finir mes études a 30ans à ce rythme-là…

Et ce qui a changé, c’est que je n’ai plus envie de courir Oui j’ai 23ans et seulement un DAEU A. Mais j’ai voyagé, travaillé, vécu des trucs merveilleux. Et finalement la vie ce n’est pas la course, POURQUOI je devrais vite m’installer. Pour faire plaisir à la société ? Pas me sentir exclue car tout le monde autour de moi l’a déjà fait ? J’ai lu une citation une fois qui disait.

« Ne renonce pas à tes rêves car il va te falloir du temps pour les réalisés… Le temps passe quoi qu’il arrive. »

Alors c’est vrai, j’ai envie de prendre mon temps et profiter de ses années 20-30 ans comme je le souhaite et non plus courir après cette course à la sédentérisation que la société nous impose.

Du coup, j’ai accepté l’extension et je l’ai même rallongé de 6 mois. Car je me suis dit que j’avais l’opportunité de vivre deux ans « peinard » aux USA. Dans des conditions de rêves, une région de rêve, faire des des expériences utile pour mon futur pro ou perso, juste garder deux petits monstres et vivre une aventure extraordinaire pendant une année de plus. Pourquoi refuser ? Tout ça pour gagner un an sur mes études, les finir a 28 au lieu de 27?! 

Alors oui toute ces remises en questions sont troublantes et tous ces moment sont « durs ». Mais ils apportent tellement à ta réflexion à long terme. ET CHANGENT TA VIE !

Comme on dit c’est quand on se perd vraiment que l’on commence à se trouver

8ème mois

Avec mes host ça allait vraiment bien, et avec Lucile c’était vraiment la bonne rencontre. J’avais enfin trouvé une copine avec qui je m’entendais vraiment bien. C’était vraiment mon genre de copine.

Et je m’étais fait pote avec un coach de la salle Jeff. Il me parlait à chaque fois que j’allais à la salle et me donné des conseils. J’étais vraiment contente.

Ma copine Manon venait en vacances et ça avait été 1 semaine de pure bonheur !  Une semaine juste géniale ! Avec Lucile c’était l’éclate, cette fille est géniale.

9ème mois

J’avais commencé l’université et adorais mes cours. Je rencontrais une équipe de Français lors d’une soirée fiasco avec Richie dans un club. C’est aussi là que j’avais eu mon accident de voiture… Ça avait été un gros coup dur. Je ne vais pas m’étaler là-dessus, car j’ai pas vraiment envie d’y repenser.

C’est bizarre la vie comme, tout va bien et l’espace d’un instant tout bascule. Mes host me faisaient confiance, il me laissaient conduire du plus en plus loin… Et bam, terminé. Confiance brisée. Cela avait rendu mes relations avec mes host très compliqués. Ils ne m’ont toujours pas vraiment pardonnée d’ailleurs et j’ai perdu tous mes privilège pour la voiture… Ce qui m’a et m’avait rendu la vie compliquée pour les déplacements.

Dans le fond, ma vie sociale n’était pas terrible du tout mais j’étais tellement habitué à être hyperactive que c’était dur d’accepter cette régression.

J’avais des règles, je ne pouvais pas conduire où je voulais, pas invité qui je voulais pas même rentrer à l’heure ou je voulais alors il fallait que je me fasse une raison. Alors il fallait profiter de tout ce temps libre pour redéfinir de nouveau objectif et faire dans le productif. Alors je m’étais inscrit au taekwondo et investit à fond dans ma salle de gym.

J’étais parti en week end classe à San Diego et rencontré une fille génial Lola. C’était génial ce week end classe.

Il commençait à faire vraiment beau, j’allais tout le temps au parc avec mes monstres et essaye de bronzer ma peau de porcelaine. Et mon host nous avait amené avec Lucile faire du bateau sur un lac. Quelle journée de rêve, faire du wakeboard et de la bouée tirée par le bateau musique à fond. Tu te sens la reine du monde, je vous assure.

10ème mois

J’essayais tant bien que mal de rétablir les relations avec mes hosts, ils me laissaient conduire la voiture de ma host. Ce qui l’énervait au plus au point. Jusqu’a ce qu’ils achètent une nouvelle voiture. C’est ce mois-là aussi que je m’étais fait volé 2000dollars sur mon compte.

Lucile avait décidé de faire du skate et m’a embarquée dans l’aventure. C’était vraiment une super idée, j’emprunte le skate de mon host et ça nous faisait un point en commun ainsi qu’un nouveau sujet de conversation. J’ai vraiment de suite adorée ce nouveau sport. C’était tellement cool de faire quelque chose de nouveau. Ça te met l’adrénaline aussi.

J’ai aussi recommencée à lire. Ça faisait des années que je ne lisais plus, et j’ai retrouvé ce hobbie. J’en suis ravie aussi. Ça fait du bien de s’évader, voir le monde dans les yeux de quelqu’un d’autre. Être plonger dans des histoires d’aventure.

Finalement cette « solitude » avait eu du bon, j’avais découvert et redécouvert de nouvelle passion. Je m’étais enfin à profit tout ce temps libre,je m’investissais dans des choses bonne pour moi. Encore de nouvelles habitudes qui se sont révélé une bénédiction.
Ma soeur est tombée enceinte et m’envoyait des échographies du bébé.
Je suis partie à Great América ce mois la avec Lucile, Julien et d’autre aupair. J’ai fait aussi une soirée chez Julien et passé le week end chez Jacob.

J’ai fais une soirée avec les Français de Berkeley, un pic-nic event dans SF , visité le museum de Walt Disney. Ça c’était vraiment génial, je suis une grosse fan de Disney et c’était tellement cool de découvrir sa vie, comment il a créé ce truc énorme. On s’est assis sur le banc où il s’asseyais c’était émouvant.

On a fait aussi un week end à un WAKEBOARD event. C’était tellement génial !  LE SOIR apéro sur le sable avec Musique et feu, inoubliable !

11ème mois

J’ai rencontré les voisins de Lucile et fait apéro avec eux alors que j’étais censé rester calme car j’avais cour le lendemain… Je me souviens c’était tellement horrible la journée de cours, je luttais pour rester éveillée. J’avais des bouffée de chaleur.

Puis fait la gay pride ou je rencontrée des français qui était en stage à SF, trop sympa qu’on fréquenter pas mal et avec qui on avait fêter le 4 juillet. On a fait un festival hip hop et des visites de sf en pagaille. Les fête de Pampelune dans les rues de SF et j’en passe. J’ai rencontré Nathalia une nouvelle au pair.

CA Y EST , enfin les choses bougent et ressemblent à mon rêve. J’ai commencé à trouver mon équilibre. La semaine pas de sortie ou presque, je me concentre sur moi, le sport, skate et lecture et le week end le temps des sorties et découvertes. Il avait fallu du temps, mais finalement tout c’était mis en place et pour le meilleur.
J’ai préparé mes affaires et j’ai décollée direction la France. Très heureuse au début, même si le voyage retour avait paru une éternité.

Arrivée en France, voir tout en Français, entendre parler Français. Wow c’est louche, une envie folle de partager avec le monde, faire des small talks mais ce n’est pas habituel dans ce monde-là. Les retrouvailles avec les proches sont magnifique. L’impression de ne jamais s’être quitté cependant, l’impression que rien n’a changée non plus ce qui est troublant.

Ou sont mes building, ai-je vraiment vécu tout celà? Quelques heures d’avion et voilà toute cette vie que j’ai mis des mois à construire, toutes ces rues que j’aime, tous ces gens que j’adore. Plus rien. Comme si ça n’avait jamais existée, me voilà dans ma chambre tel que je l’ai laissée seulement je ne suis plus la même personne que la dernière fois que j’y ai dormi. Cette vie en France que j’aimais tant ne me correspondait plus, les gens que je fréquentais je ne les comprenais plus. J’étais tellement content d’avoir changé n’avais pas pensée que mes relations seraient différentes exactement à cause de cela… C’est tellement troublant ça aussi. J’étais heureuse d’avoir mes proches mais j’avais envie de rentrer en Californie… Tout le monde est excitée de te revoir, enfin du moins les premier jours après c’est la routine tout redeviens normal. C’est juste ton ancienne vie tel que tu l’as laissée.

12ème mois

Le retour en Cali c’est fait en beauté, j’avais eu plein de galère avec l’avion. Pierre m’avait accueilli le soir et le lendemain en rentrant, j’avais fait une rencontre génial, un voisin qui m’a invité à son anniversaire de mariage. J‘avais été super touchée par sa générosité et j’avais rencontrée des jeunes super sympa grâce à lui. Je l’ai revu plus tard et on avait fait une ballade.

J’ai fait aussi, des soirées avec les français mais sans Lucile car elle était avec son copain, un match de baseball avec Jacob où j’ai rencontré ses co-worker. Une rencontre magique avec de gens merveilleux a Harlot qui m’a permise de dormir dans un immeuble luxueux de SF et avoir une vue magnifique sur le Bay Bridge.

Sacramento et des rencontres épic. LA ROC RACE où on a été volontaire. Les moments magiques à Santa Cruz et les playdates avec Elijah.
Toujours le sport à fond et la lecture. De nouvelles amitié grâce au skatepark. C’est devenu notre petit rdv de la semaine, la seule vrai sortie. Je n’ai même plus envie de courir les bar la semaine, cette frustration à disparue. Comme je disais tout change.

Puis le démarrage de l’école, le nouvel emploi du temps qui me donne beaucoup plus de temps libre, des rencontres avec de nouvelles au pairs super sympa.

Je peux dire que ça a été une année chargée en émotions. Une année riche. 

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here